Nîmes a grandi parmi les parfums de garrigue, les oliviers, la vigne et les châtaigniers. Alors, naturellement, sa cuisine a pris l’accent de la Provence et la force des Cévennes, relevée, à l’évidence, d’une pointe de fleur de sel de Camargue.
Rendue célèbre vers 1830 par le cui sinier Durand, la Brandade de Nîmes demeure le plat nîmois le plus connu. La chair de morue, pochée dans du lait, puis montée à l’huile d’olive se trans forme en purée blanche et onctueuse et se déguste froide ou chaude.
Pourquoi la morue ? Nîmes était bien approvisionnée en morue car cette dernière aurait autrefois servi de mon naie d’échange, les marins bretons la troquant contre des sacs de sel d’Ai gues-Mortes, ville proche de Nîmes.
Le Petit Pâté Nîmois est une jolie croûte blonde qui cache sous son cou vercle une farce de veau et de porc à savourer tiède ou chaude.
La recette secrète du Croquant Vil laret n’a pas changé depuis 1775. Le plus surprenant dans ce délicieux bis cuit long et doré n’est pas son goût mystérieux mais sa consistance. Le Caladon, plus moelleux, est à base d’amandes et de miel.
La Fraise de Nîmes IGP est la seule fraise de France cultivée sous abri en pleine terre.
L’Olive
L’olivier est présent dans le Gard depuis l’ère ter tiaire. Il a commencé à être domestiqué par les Grecs au 6ème siècle avant J.C. L’huile d’olive de Nîmes est très appréciée pour son goût fruité et sa belle couleur et l’olive Picholine, spécifique au département du Gard, est très prisée des gour mets : elle est longue, au noyau fin et a une chair ferme. On dit qu’elle aurait vu le jour à Collias, près du Pont du Gard ! 1ère AOP Oléicole du Langue doc-Roussillon, l’AOP Huile d’Olive de Nîmes est née de la rigueur du travail des hommes. L’huile doit être composée d’au moins 70 % de picholine.
Les Costières de Nîmes
Royaume de galets roulés déposés par le Rhône et la Durance, le terroir des Costières de Nîmes est la plus vaste des hautes terrasses pierreuses rhodaniennes.
Entre mer et Cévennes, aux confins de la Pro vence et du Languedoc, en terre camarguaise, le vignoble d’une superficie de 2500 ha s’étend sur des plateaux et des coteaux jalonnés de mas et de châteaux ouverts à la dégustation.
La vigne bénéficie d’un ensoleillement dominant et du Mistral dont les rafales contribuent à la maturité et à l’équilibre des vins.
Déjà appréciés par les Grecs, puis par les Ro mains, les vins des Costières, l’un des vignobles les plus anciens d’Europe, sont intimement liés aux nombreux vestiges historiques de Nîmes et de la région. Présents au Palais des Papes d’Avignon, ces vins étaient très réputés et exportés au 16ème siècle.
En 1986, les Costières du Gard deviennent une AOC et, en 1989, prennent le nom de Costières de Nîmes.
Perrier
Il n’est plus besoin de présenter cette source connue dans le monde entier. En moins d’un siècle, son histoire, sa personnalité, sa créativité ont fait de Perrier une véritable légende. Elle doit son nom au docteur Perrier et sa célébrité à un Anglais, Sir John Harmsworth, son mécène, qui va créer en 1906 à Vergèze la Compagnie de la Source Perrier.
Tables gourmandes
Une cuisine du marché, généreuse et goûteuse, accompagnée de vins régionaux, à deux pas des Halles de Nîmes. Et le charme de son patio à la belle saison !
Au cœur de Nîmes, face aux Arènes, Le restaurant gastronomique Le Lisita offre une cuisine inventive, respectueuse des savoir-faire de la gastronomie française et des traditions des terroirs du sud de la France.
La Pie qui Couette – Nîmes
Au sein des Halles, la Pie qui Couette accueille ses clients avec convivialité sur des mange-de bout, disposés le long du comptoir. Une cuisine franche et sincère, des produits piochés sur les étals alentour. Le hamburger, fait avec la viande du boucher voisin, est juste délicieux !
La Marmite – Nîmes
Ce restaurant à la fois secret et populaire, proche des Halles, propose une formule unique à midi et un menu plus étoffé le soir. Une cuisine de marché, de terroir, des produits frais. Un air de bistrot sans chichis !