ven. Mar 29th, 2024

Le Pays d’Apt et ses villages perchés, au coeur du Luberon -Bienvenue dans la fabrication des pigments naturels. L’ocre est extraite à Gargas et transformée en pigment à l’usine d’Apt. La boutique ouverte à tous, artisans, artistes, … commercialise les pigments, enduits, plâtres colorés, … contact : Luduvine Rey – impasse des Ocriers 84400 Apt T. 04 90 74 63 82 www.ocres-de-france.com

Les ocres de la Bruyère à Villars « Espace Naturel Sensible », riche en espèces protégées, à la végétation spécifique (cistes et résineux). La « mare des américains », vestige d’une tentative d’exploitation de l’ocre, est réservée à la reproduction d’amphibiens ; chevreuils et sangliers viennent s’abreuver. Belles vues sur les anciennes carrières d’ocre avalées par la végétation.

Les Marnes grises de l’Aptien à Saint Saturnin lès Apt Après la flamboyance des ocres, un paysage singulier est proposé à la découverte. Cet Espace Naturel Sensible fait référence de l’étage « Aptien » grâce à son intérêt paléontologique exceptionnel, depuis la création de l’échelle des temps géologiques au XIXe siècle. Plus d’une trentaine d’espèces d’ammonites, des rostres de bélemnites, des gastéropodes, etc. tous des fossiles de petite taille rappellent le passé marin du lieu, et sont visibles à la surface des terrains. Attention aux fouilles et ramassages excessifs. Contact : Stéphane Legal T. 04 90 04 42 00 www.parcduluberon.fr  


Le patrimoine scientifique

Observatoire astronomique SIRENE à Lagarde d’Apt

Passionnés d’astronomie ou simples curieux sont accueillis à l’Observatoire pour des nuits étoilées. Situé à quelques kilomètres d’Apt sur l’ancienne zone de lancement de missiles du plateau d’Albion (ce qui lui vaut le label « patrimoine du XXe siècle »), le lieu est un écrin parfait pour l’observation astronomique. Technologie de pointe et instruments hauts de gamme sont à la disposition du public pour observer le ciel avec l’aide d’un technicien qualifié. contact : 84400 Lagarde d’Apt T. 04 90 75 04 17 sirene@obs-sirene.com www.obs-sirene.com

Okhra, Centre de la couleur de Roussillon

Créée en 1994, le conservatoire installé dans l’ancienne usine Mathieu a pour but de mettre en valeur sauvegarder et promouvoir le patrimoine culturel lié à l’ocre, aux pigments, aux savoir-faire, aux techniques de production et d’utilisation des colorants et toutes formes d’expression relatives au langage des couleurs. La sensibilisation du plus grand nombre passe par la rencontre du public et des professionnels, artisans et artistes. Différentes activités sont proposées : visites guidées sur le traitement de l’ocre et ses multiples utilisations, ateliers pratiques, démonstrations, conférences, journées techniques, … Contact : 84220 Roussillon T. 04 90 05 66 69.

Le moulin de Salignan à Apt

Du point de vue géologique, un étage de l’échelle internationale des temps géologiques est un terrain caractérisé par une faune donnée correspondant à une époque donnée. La marne argileuse grise où est érigé le moulin est l’étage géologique « Aptien » créé en 1840 par Alcide d’Orbigny. Une exposition permanente intitulée « D’Apt à l’Aptien, le découpage du temps » rend hommage à ce grand paléontologue du XIXe s. et initie le visiteur au découpage des temps géologiques par la stratigraphie. L’évolution des idées; les épisodes majeurs de l’histoire de la Terre, les techniques modernes sont développées avec une exposition de fossiles découverts localement. A l’extérieur, le Parc du Luberon a constitué un verger conservatoire d’amandiers, avec 40 espèces différentes. Un géologue du PNR du Luberon, pendant les vacances de printemps et d’été, propose des visites guidées de l’exposition (tous les mardis à 10h30 en avril, juillet et août). Contact : Stéphane Legal – Parc naturel régional du Luberon T. + 33 (0)4 90 04 42 00

Le Laboratoire Souterrain à Bas Bruit à Rustrel

Géré par l’Université de Nice, le CNRS, et l’Observatoire de la Côte d’Azur, le lieu est dédié à la recherche. Le LSBB est issu de la reconversion d’une zone conçue pour être entièrement durcie et sécurisée dans le cadre de la dissuasion nucléaire Française. Le coeur de la structure est représenté par l’ancien poste de commande de tir nucléaire du plateau d’Albion, creusé sous 500m de roche, comme une chambre blindée unique au monde par son volume (1250m3). Son environnement à très bas bruit (sismique, anthropique, électromagnétique) dans la zone la plus profonde, est proche de celui de l’espace.

Des expériences de détection d’événements de très faible amplitude ou de résolution ultime peuvent donc y être conduites. Plus de 30 équipes de recherche dans le monde, collaborent aux activités scientifiques du laboratoire (sismologie, hydro-géologie, nanoélectronique, physique, … Le site n’est pas ouvert au public, mais, est en partie accessible lors des journées du Patrimoine. Contact : La Grande Combe 84400 Rustrel T. 04 90 04 99 00 http://lsbb.oca.eu lsbb@oca.eu


Le patrimoine bâti

Cathédrale Sainte Anne d’Apt L’ancienne cathédrale basilique Sainte Anne d’Apt érigée sur un site gallo-romain abrite dans ses murs, les célèbres reliques supposées rendre les femmes fécondes. Louis XIII et Anne d’Autriche ont largement contribué à ce culte. Dans l’attente d’un héritier, les souverains se dévouèrent à la sainte ; la reine demanda une partie de ces reliques. Après la naissance de Louis XIV, Anne vint à Apt en pèlerinage le 29 mars 1660. A voir : le clocher roman, les cryptes mérovingiennes, la chapelle royale baroque, et le Trésor : le voile de Sainte Anne, bannière arabe du XIe s., et la tour de l’horloge XVIe siècle. Contact : Paroisse d’Apt T. 04 90 04 61 71      

Palais Consulaire Colin d’Albertas à Apt

Construit à la demande du Consul d’Albertas au milieu du XVIIe siècle, ce palais, joyau de l’art baroque provençal, est contemporain de la venue d’Anne d’Autriche en pèlerinage à Apt. Ce monument d’exception, unique en Provence, est classé Monument Historique. L’étage noble propose un véritable trésor.

La qualité des décors baroques intérieurs, l’opulence des gypseries, la somptuosité des fresques et plafonds peints, l’éclat chaud de ses ors et la maîtrise dans l’exécution des thèmes décoratifs abordés, placent cet édifice au firmament des plus beaux palais baroques français ou européens. Le projet de rénovation a reçu en 2000 le 1er prix de la fondation Sotheby’s. Contact : Jean Frédéric Sabatier T. 04 90 74 02 40

Prieuré de Carluc-Vaucelles à Céreste

Niché au flanc d’une falaise boisée, entre Céreste et Reillane, le prieuré est à la limite des zones cultivées au sud et des collines couvertes de chênes séculaires séculaires au nord.

Cet ancien monastère XIIe siècle fut une commanderie templière, puis un simple prieuré rattaché à l’Abbaye de Montmajour au XIIIe siècle. Le site abrite une nécropole rupestre du XIIe siècle et les vestiges de 3 églises dans un cadre verdoyant et boisé. contact : Mairie de Céreste T. + 33 (0)4 92 79 00 15

Le Château de Sade à Lacoste

Le château qui domine le village a appartenu à la famille Simiane jusqu’au XVIe. En 1716, il est légué à Gaspard François de Sade, Seigneur de Saumane et de Mazan, grand-père du divin Marquis, Louis-Alphonse Donatien. En 1766, Sade entreprend la restauration de l’édifice, mais ne fait que de brèves visites à Lacoste. Pillé à la Révolution, le château voit alors une succession de propriétaires : le Marquis de Rovère, puis en 1816, Pierre Grégoire, agriculteur, ensuite un maçon de Lacoste, Cyprien Jean. Le Château déjà en ruines est alors démoli et ses matériaux sont réutilisés dans certaines maisons du village. A partir de 1952, André Bouer, professeur des collèges, y consacre sa vie. En 2001, Pierre Cardin, nouveau propriétaire, entreprend un grand travail de consolidation et de sécurisation du site. Depuis, la cour du château et ses carrières attenantes accueillent, chaque année, un Festival de musique et de théâtre. En période estivale, visites des appartements du Marquis de Sade, avec le mobilier de la collection privée de Pierre Cardin, des oeuvres d’art contemporain sélectionnées par le couturier. Contact : Fabienne Fillioux T. + 33 (0)4 90 75 93 12.

L’Abbaye Saint-Hilaire à Ménerbes

Ancien couvent d’une communauté de Carmes installé vers 1250 sur un site religieux en partie troglodyte. L’ensemble architectural évoque le gothique tout en conservant un souvenir roman. Propriété privée depuis 1961 et classé Monument Historique en 1975.

Les propriétaires vous font découvrir Saint Hilaire tel qu’il était fin XVIIIe (parcours de 15 minutes autour du site flèches). Visite libre de 9h à 19h de la semaine précédant Pâques jusqu’à la fin des vacances de Toussaint. Contact : René et Anne-Marie Bride www.abbaye-saint-hilaire-vaucluse.com

La vieille Eglise à Bonnieux

Située sur un oppidum, l’église de style roman est érigée aux XII et XIIIe s. Au XVe siècle, on ajoute trois nouvelles travées en style gothique provençal. Au cours des XVII et XVIIIe siècles, on construit un baptistère (aujourd’hui la sacristie), deux chapelles latérales et on entreprend de surélever le clocher sur sa base du XVIe ; la flèche surmontée d’une statue de la Vierge date du XIXe. A remarquer : le retable en bois polychrome du XVIe, représentant la Transfiguration du Christ, le maître-autel XVIIe ; tableaux des XVIIIe et XIXe siècles, un tableau représentant le Christ, la Vierge et St François, attribué à Mignard et un tableau de la Nativité de la Vierge, les 4 cloches représentant un ensemble unique ; les deux plus anciennes, du XVIIIe siècle, sont en cours de classement, l’orgue : construit à l’origine pour le couvent des Minimes à Marseille par les célèbres facteurs d’orgue, Isnard, fut racheté en 1842 par la paroisse. Contact : Mairie 84480 Bonnieux www.vieille-eglise-de-bonnieux.fr

Notre-Dame de Lumières à Goult

Au XVIIe siècle, Goult, restée catholique, au milieu des villages influencés par la réforme bénéficie d’un contexte favorable au développement d’un sanctuaire. Déjà au IVe siècle, se trouvait, sur l’emplacement de la crypte actuelle, une chapelle dédiée à Notre-Dame. Aussi, lorsqu’en 1661, un vieillard infirme de Goult, Antoine de Nantes, vit « une grande lumière» et au milieu, « le plus bel enfant qu’il eût pu imaginer», la chapelle est reconstruite et achevé en 1663. Après les Carmes et Trappistes, les Oblats de Marie développent les missions. Au XIXe siècle, on comptait environ 50 000 pèlerins chaque année.

Aujourd’hui, une quinzaine de pères et frères sont encore rattachés au lieu et entretiennent le Sanctuaire. La Vierge noire de la crypte, sculptée dans une racine de poirier, mesure 46 cm. Ses origines sont obscures. Une autre Vierge en bois doré du XVIIe rappelle les miracles qui ont eu lieu. La Vierge noire est montée 2 fois par an (15 août : Assomption et 8 septembre : nativité de Marie) à la chapelle Saint-Michel située sur la colline devant une grotte. Le chemin d’accès est très agréable et ponctué de pièces d’eau, de statues et d’arbres séculaires. Contact : Notre-Dame de Lumières T. + 33 (0)4 90 72 49 89  


Le arts plastiques

La Fondation Blachère à Apt

Jean-Paul Blachère enlumine le quotidien. Avec sa société, il greffe dans les rues, sur les monuments, des installations lumineuses éphémères pendant la période des fêtes de Noël. La Tour Eiffel fut une de ses plus belles réalisations ; les Champs Elysées lui doivent leur parure. En 2004, Jean-Paul Blachère conscient de la qualité des oeuvres des artistes du continent africain et attaché aux valeurs d’échanges et de respect des cultures d’ailleurs, fait naître Fondation. Elle soutient là-bas les initiatives, et la Provence devient une vitrine promotionnelle. Les artistes spécialisés dans les arts visuels sont aussi accueillis en résidence. Depuis, la Fondation fait vivre l’Afrique et les arts en Pays d’Apt : la sculpture, la photo, la peinture, la vidéo et les arts numériques, les installations et les performances. Les expositions ont accueilli entre autres : le grand sculpteur Ousmane Sow, Etiye Dima Poulsen, Ndary Lo, … Contact: Fondation JP Blachère – T. 04 32 52 06 15 www.fondationblachere.org

Eglise Louise Bourgeois à Bonnieux

Depuis 2001, de nombreuses oeuvres majeures de l’artiste Louise Bourgeois, réalisées spécialement pour l’ancienne église des Récollets rénovée, sont exposées : un bénitier, un confessionnal, une vierge, un crucifix, … Ouvert tous les jours en juillet et du 1er au 10 sept. Contact : Couvent d’Ô 84480 Bonnieux T. 06 08 57 15 73 www.egliselouisebourgeois.com

Le Savannah College of Art and Design (SCAD) à Lacoste

En 2002, l’école d’art du peintre Bernard Pfriem a été transmise au SCAD. Installé dans le village, le campus accueille les étudiants du monde entier dans de nombreux bâtiments emblématiques rénovés. A voir les galeries d’art et la boutique de l’université. contact : Cédric Maros 84480 Lacoste P. + 33 (0)6 52 44 01 05

La Maison Jane Eakin à Ménerbes – Fermé actuellement Jane Eakin (1919 – 2002) artiste peintre américaine, a vécu à New York et à Paris dans l’effervescence du monde artistique avec de nombreux et fameux amis tels que Isaac Stern et Pablo Casal. Dès les années 70, après une vie mondaine et une rupture sentimentale, et grâce à son ami Joe Downing qui lui a fait découvrir le Luberon, elle s’installe dans cette maison où elle a vécu selon ses dires, les plus belles années de sa vie. Jane Eakin a souhaité ouvrir sa maison au public. Près de 40 ans de souvenirs et près d’une centaine d’oeuvres sont exposées : portraits, caricatures, compositions florales, …. Contact : rue Puits de Moustier 84560 Ménerbes P. 06 14 75 50 33 www.jane-eakin.com

La Maison Dora Maar à Ménerbes

En 1943, lorsque Picasso rompt avec sa muse et amante Dora Maar, il lui offre un hôtel particulier édifié au XVIIIe/XIXe s. par le Général Baron Robert pendant les guerres d’Empire. La jeune femme est aussi une peintre et photographe talentueuse. Elle s’y retire et accueille d’autres amis artistes dont Nicolas de Staël, peintre russe, qui habite le Castelet de Ménerbes. Aujourd’hui, cette maison, restaurée, est une résidence d’artistes gérée par une fondation texane. Contact : rue du Portail neuf 84560 Ménerbes T. 04 90 72 54 70 Le Labyrinthe d’art à Joucas Des sculptures monumentales d’hommes en bois et en pierre sont dressées dans les calades du village, jusqu’à l’ancien atelier de Mieke Heybroek et Ulysse Plaud. Ces artistes qui ayant renoncé au « Moi », travaillaient à 4 mains. Une partie de leur création vit aussi dans de nombreux musées d’art contemporain. contact : Mairie Le village 84220 Joucas T. 04 90 05 81 85


Les sites naturels

La Forêt des Cèdres du Petit Luberon de Bonnieux à Lacoste et Ménerbes

La cédraie forme un massif de 250 hectares, entre Bonnieux, Lacoste et Ménerbes. Ce peuplement a été semé grâce à des graines récoltées dans le Moyen Atlas Algérien, à partir de 1861. Les premiers arbres arrivés à maturité ont commencé à se reproduire vers 1920. Vers 1930, on comptait déjà 60 hectares, mais l’incendie de 1952, qui a provoqué la plus forte extension, témoigne de la grande faculté de régénération de cette espèce. La présence du cèdre a amélioré considérablement la qualité du sol et par la densité de son feuillage, a favorisé dans son sous-bois un micro climat tempéré et humide et de nombreuses variétés végétales rares et protégées.

Les Falaises de Buoux

Situées dans le Vallon de l’Aiguebrun, et célèbres internationalement, ont marqué l’histoire de l’escalade. Avec « L’Opéra vertical » de Patrick Edlinger, le site est un emblème pour toute une génération de grimpeurs. Les parois rectilignes, de 30 à 120 m de hauteur, sont faites de mollasse, un grès calcaire. Nombre de voies : 453 – de 5c à 8c.

Le Fort de Buoux Cette forteresse est bâtie sur un éperon rocheux, au coeur d’une vallée ceinturée de falaises. Occupé depuis le Paléolithique moyen (nombreux abris sous roche), le site devint une place forte pendant la période celto-ligure. Le Haut Moyen Age confirme cette vocation. Un village, aujourd’hui disparu fût aussi construit. Après avoir servi pendant les guerres de religion, Louis XIV fait démanteler le fort en 1660. Un bastion médiéval précède la porte datant du XIIIe siècle. On découvre, des remparts, des citernes, des silos, des habitats rupestres, des fossés, … sans oublier un panorama absolument époustouflant. Le fort est jalonné de 37 stations didactiques. Tarifs : adultes : 4 € – enfant <12 ans gratuit – Ouvert toute l’année, du lever au coucher du soleil – La visite nécessite de la prudence et une surveillance très attentive des enfants. Contact : D113 84480 Buoux T. 04 90 74 25 75

Le Conservatoire des terrasses de culture à Goult

Le conservatoire s’étage sur 5 hectares d’oliviers, d’amandiers et d’éléments de petit patrimoine caractéristiques de la Provence : l’aiguier, la borie et bien entendu, les « bancaus » ou restanques, construits dans ce lieu abrité du Mistral, exposé plein Sud. Grâce aux bancaus, l’eau irrigue par infiltration, la terre entraînée par le ruissellement enrichit le sol et la pierre retirée du sol est utilisée pour les constructions de pierre sèche. Une leçon d’agriculture en milieu aride.

La falaise de la Madeleine à Lioux

On dit que son nom fait référence à Marie Madeleine qui dit-on, s’y est un temps, réfugiée. La falaise est longue de 7 kilomètres et culmine à 80 mètres. Constituée de calcaire, sa formation, résultat de la poussée des Monts de Vaucluse, date d’environ 30 millions d’années. Le site est très impressionnant et les panoramas exceptionnels. A ses pieds, en 218 après JC, le village de Lioux a vu passer l’armée d’Hannibal et ses éléphants, en route vers les Alpes.


Les sites ocriers : culturels et grandioses

Le Musée d’Apt

Installé dans l’ancienne usine de fruits confits Marliagues qui occupait tout un quartier du centre ancien, le musée expose les activités industrielles et traditionnelles du Pays : ocres, faïences et fruits confits. A noter, l’une des plus belles collections de faïences fines d’Apt au monde : les terres mêlées. contact : Sandra Poezevara Place du Postel 84400 Apt T. + 33 (0)4 90 74 95 30

Les Mines de Bruoux à Gargas

Un parcours de 650 m de galeries, pouvant atteindre 15m de hauteur, au sein d’un réseau souterrain de plus de 40km. contact : Sana Bondu route de Croagnes 84400 Gargas T. + 33 (0)4 90 06 22 59 www.minesdebruoux.fr/

Le Sentier des ocres et le village de Roussillon

Le sentier des ocres est situé au coeur du village de Roussillon. Deux itinéraires de 30 et 60 minutes sont jalonnés de discrets panneaux didactiques. Cette balade pédestre incontournable est idéale pour la famille. Le village aux façades colorées, est une véritable palette d’ocres, un plaisir pour les yeux et pour les amoureux de la Provence. Même sans le label, Roussillon est l’un des « Plus beaux villages de France ».

ôkhra, Centre de la Couleur de Roussillon Depuis 1994 « ôkhra », installé dans l’ancienne usine Mathieu promeut et sauvegarde le patrimoine culturel lié à l’ocre, aux pigments, savoir-faire, et techniques de production et d’utilisation des colorants et toutes formes d’expression liées au langage des couleurs. Activités : visites guidées sur le traitement de l’ocre et ses multiples utilisations, ateliers pratiques, démonstrations, journées techniques, … Contact : Mathieu Barrois 84220 Roussillon T. 04 90 05 66 69 www.okhra.com

Le Colorado Provençal à Rustrel

Des sites grandioses aux multiples couleurs, façonnés par 6 générations d’ocriers et de mineurs du fer. Les vestiges (pompes, ruisseaux, bassins de décantation) témoignent encore de l’importante activité industrielle des XIXe et XXe siècles. Deux circuits d’une et deux heures : un dépaysement complet. Contact : Catherine Aragnol 84400 Rustrel P. 06 43 97 76 06 www.coloradoprovencal.fr

La Société des ocres de France à Apt

Cette entreprise familiale, « Entreprise du patrimoine vivant » fait perdurer l’exploitation et la fabrication des pigments naturels. L’ocre est extraite à Gargas et transformée en pigment à l’usine d’Apt. La boutique ouverte à tous, artisans, artistes, … commercialise les pigments, enduits, plâtres colorés, … contact : Luduvine Rey – impasse des Ocriers 84400 Apt T. 04 90 74 63 82 www.ocres-de-france.com

Les ocres de la Bruyère à Villars « Espace Naturel Sensible », riche en espèces protégées, à la végétation spécifique (cistes et résineux). La « mare des américains », vestige d’une tentative d’exploitation de l’ocre, est réservée à la reproduction d’amphibiens ; chevreuils et sangliers viennent s’abreuver. Belles vues sur les anciennes carrières d’ocre avalées par la végétation. Contact : T. 04 90 04 42 00 www.parcduluberon.fr

Les Marnes grises de l’Aptien à Saint Saturnin lès Apt

Après la flamboyance des ocres, un paysage singulier est proposé à la découverte. Cet Espace Naturel Sensible fait référence de l’étage « Aptien » grâce à son intérêt paléontologique exceptionnel, depuis la création de l’échelle des temps géologiques au XIXe siècle. Plus d’une trentaine d’espèces d’ammonites, des rostres de bélemnites, des gastéropodes, etc. tous des fossiles de petite taille rappellent le passé marin du lieu, et sont visibles à la surface des terrains. Attention aux fouilles et ramassages excessifs. Contact : Stéphane Legal T. 04 90 04 42 00 www.parcduluberon.fr

Les ocres à pied

Les sites ocriers, anciennes carrières d’ocre abandonnées par l’exploitation minière ont retrouvé une seconde vie grâce au tourisme de découverte. Du sentier des ocres, courte balade de 45 minutes au Colorado Provençal qui permet de randonner quelques heures ou la journée, des carrières encore exploitées de Gargas, au site de la Bruyère qui alterne paysages d’ocre et pinèdes, il suffit de se chausser et de se vêtir correctement, pour partir à l’aventure. Le dépaysement est garanti, mais gare aux baskets blanches, … Les GR 6 – 97 et le GR 9 vous permettent de relier les différents sites du massif des ocres (double balisage rouge et blanc sur le terrain).

Les ocres en vélo

La route des ocres à vélo parcourt en boucle sur 50 km les communes ocrières. C’est un itinéraire accessible à tous les publics, en toute saison et en totale liberté, par de petites routes pittoresques, et peu fréquentées. Il traverse quelques-uns des plus beaux sites du territoire. Nul besoin de carte, des panneaux installés à chaque carrefour et un jalonnement adapté permettent de découvrir l’ocre, à son rythme. Dans chaque village traversé, des panneaux colorés vous donnent toutes les informations utiles : – en vert, le sens Apt, Gargas, Roussillon, Villars, Rustrel ; – en ocre rouge, le sens Apt, Rustrel, Villars, Roussillon, Gargas ; – en jaune ocre, les itinéraires de liaison permettent de raccourcir votre parcours.

Les ocres en voiture

L’itinéraire inter-sites emprunte les routes départementales peu fréquentées et permet de relier les sites ocriers.

Les Mines d’ocre de Bruoux

Vestige de l’industrie ocrière de l’ancienne mine Janselme, « la carrière de Bruoux » est ouverte au public. Un parcours de 650 mètres dans les galeries souterraines a été aménagé en toute sécurité. Des galeries impressionnantes, voûtées en forme d’ogive ou en plein cintre, de 5 à 12 m de haut forment une véritable cathédrale minérale. La visite est une plongée dans l’univers dépaysant de l’ocre et révèle le travail de l’homme au cours de la phase industrielle de l’exploitation. A l’extérieur, la grande esplanade, un jardin, des sentiers de promenade. Le bâtiment d’accueil s’intègre harmonieusement au site. Un théâtre de plein air au mur de scène ocre accueille des manifestations dans ce cadre exceptionnel. Contact : Mines d’ocre de Bruoux 84400 Gargas T. 04 90 06 22 59 Le vélo-roi dans le Luberon Dès 1995, le Parc naturel régional du Luberon inaugure l’itinéraire « Le Luberon en vélo » sur 100km entre Cavaillon, Apt et Forcalquier. Un véritable succès qui sera suivi et copié par d’autres régions de France. Ici, la pratique du vélo sous toutes ses formes est privilégiée : 3 itinéraires pour un total de 356km sur un réseau de voies secondaires à très faible fréquentation, fléchés dans les deux sens, ponctués de Relais Information Services, une nouvelle vélo-route, un bike park pour le VTT, et un réseau de professionnels proposant des services adaptés.  

La Vélo-route du Calavon

Après « Le Luberon en vélo », itinéraire de 235 km, « Les Ocres en vélo » (50 km), une vélo-route vient compléter l’équipement cyclotouristique dans le Luberon. Aujourd’hui, les amateurs, avides de découverte, peuvent emprunter la première tranche de la vélo-route du Calavon qui vient d’être achevée en Pays d’Apt. Dans le cadre d’un environnement préservé, garantissant la sécurité, la vélo-route emprunte l’ancienne voie ferrée. Il s’agit d’une vélo-route de 5 mètres de largeur, dont 3 mètres de bande roulable au revêtement en enrobé, interdite aux véhicules à moteur : le bonheur du cycliste. Inauguré en août 2006, un ouvrage d’art permet le franchissement de la RD 900 sur la commune d’Apt. La vélo-route court actuellement sur 36 km entre Robion et Saint Martin de Castillon. Elle est intégrée à la Méditerranée à vélo, la partie française de l’EuroVelo 8 qui à terme reliera Cadix en Espagne à Izmir en Turquie sur 7500 km.

Le Luberon en vélo

En aménageant un itinéraire cyclotouristique de 236 kilomètres, de Cavaillon à Forcalquier, en passant par Apt et Manosque, le Parc naturel régional du Luberon offre au public le plus large, la possibilité d’une découverte à bicyclette des villages, sites et paysages, à l’écart des grands axes et en particulier de la nationale 100. Flâner dans les rues des villages, visiter les monuments et les musées, découvrir lavoirs, fontaines et placettes, et … terrasses de café ; mais aussi sortir de l’itinéraire pour visiter les villages environnants ou parcourir les sentiers de découverte du patrimoine aménagés par le Parc ; au rythme lent de la promenade, goûter à l’art de vivre de ce pays.. Tant de possibilités qui justifient un séjour. C’est à une véritable randonnée cyclotouristique que vous convie le Parc du Luberon.

Autour de Gordes à vélo

Gordes, Murs, Roussillon, Ménerbes, … Cette nouvelle boucle complète l’offre vélo du Luberon. Près de 70 km de petites routes peu fréquentées, en lien avec les itinéraires existants pour visiter en premier lieu les villages perchés côté Monts de Vaucluse avant la traversée de la D900, sécurisée par un giratoire près du lieu-dit Four à chaux (dénivelé +/- 1 100 m). Ce circuit au profil parfois sportif peut être adapté aux familles, grâce à la « Véloroute du Calavon » qui raccourcit et peut éviter certains dénivelés. Le jalonnement est programmé début 2021 au plus tard. En attendant, pour ceux qui ont hâte de tester, la boucle est opérationnelle via les traces GPX.

Vélo Loisir Provence

Pour faciliter une escapade en Luberon, Vélo Loisir, groupement de professionnels propose un ensemble de services sur les itinéraires : hébergements, locations de vélo, pique-nique à emporter, portage de bagages, accompagnateurs, fiche parcours, … Les professionnels du réseau liés par une charte technique garantissent les prestations. Contact : Vélo loisir 84440 Robion T. 04 90 76 48 05.


Le patrimoine insolite

Chapelle de la Santonne à Apt

Aussi accueillante qu’insolite, cette chapelle a été construite par Roger Petit au début des années soixante. Cet ancien professeur, amateur d’art moderne a bâti cet édifice de ses mains, sur sa propriété. Son objectif : « un commencement possible vers une forme supérieure d’art ; il souhaitait dépasser les limites du champ de l’art commun comme la sculpture et laisser la nature intégrer l’art ou le transcender ». Ce monument était pour lui, « un lieu sacré » qui doit inciter à la méditation envers la nature et la création. La pièce centrale est un Christ fait d’un tronc d’arbre qui figure la croix, des vitraux « art moderne » laissent passer une lumière claire et sur les murs, des décorations symboliques : mosaïques abstraites, Sacré coeur, poisson, des murs courbés, un toit en zinc, … Des matériaux et des objets issus de la nature. Entrée libre.

L’Enclos des bories à Bonnieux 

Fermé actuellement Les communautés agricoles ou pastorales du Luberon ont construit patiemment ce site insolite dans le but d’épierrer le sol, pour permettre la mise en culture. On peut admirer l’habileté de ces hommes et de ces femmes pour la construction des aires de battage, des bories, des aiguiers, des parcs pour animaux, des ruchers, des canalisations de récupération d’eau, des puits et des murets. A la fin de la visite, l’Enclos des Bories offre un panorama unique sur le village de Bonnieux, le Luberon, la vallée du Calavon et le Mont Ventoux. En 2018, l’art de la construction pierre sèche : savoir-faire et techniques a été reconnu au Patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO. Contact : 84480 Bonnieux P. +33(0)6 08 46 61 44

Le Pont à coquille à Bonnieux

Dans la combe de Lourmarin, après un peu de marche, se trouve un pont traversant l’Aiguebrun. Son architecture est très originale. Il a probablement été construit en 1722 (date gravée sur la clé de voûte). On remarque son appareillage « en trompe ». Il permettait l’accès de l’ancienne route de Buoux à Lourmarin au pont, pratiquement en angle droit dans espace très restreint.

Le Pont Julien entre Apt et Bonnieux

Le pont Julien a été utilisé jusqu’en 2005 pour rejoindre Bonnieux. Il faisait simplement partie du réseau routier : la route départementale 108, soit 2000 ans d’exploitation, car l’ouvrage fut aménagé par les Romains pour relier l’Empire à ses conquêtes. L’édifice a été érigé sur la Via Domitia, la plus ancienne route de France aux alentours vers 27 av.JC/14 ap. JC. L’ouvrage d’art de 46,60m de long et 4,20m de large, a été construit en grand appareil avec 3 ouvertures. Le pont enjambe le Calavon, rivière capricieuse dont les crues sont célèbres et violentes ; malgré tout et à jusqu’à ce jour, elles n’ont pu en ébranler sa structure.

Les moulins à vent à Goult, Joucas et Saint Saturnin lès Apt

Les moulins ont fonctionné jusqu’à la fin du XIXe siècle pour produire essentiellement de la farine. Restaurés, ces vrais symboles de la Provence, nous plongent dans la vie des campagnes d’antan et marquent le paysage de leur silhouette rassurante.

Le Dolmen de la Pitchoune à Ménerbes

Cet édifice funéraire, unique dans le Vaucluse et l’un des rares monuments mégalithiques en Provence, est situé en contrebas de la D3. Il date de 2000 ans avant JC. Découvert par un paysan local en 1850 et utilisé pour la conservation de pommes de terre, sa valeur historique est reconnue par le curé de Ménerbes, l’abbé André. La Société archéologique de France oublie l’information. Au XXe s. des archéologues amateurs pratiquent des fouilles et découvrent des ossements et des outils, une armature de flèche en silex, deux perles en calcaire et des tessons de poteries. Constitué d’une chambre rectangulaire, son entrée est délimitée par 2 piliers et couverte par une dalle de 6 tonnes. En 1994, un second dolmen, sans dalle de couverture est découvert à Goult, en bordure du Calavon. « Le dolmen de l’Ubac », inclus dans un tertre de 14m de diamètre abritait au moins 15 individus au niveau inférieur et au moins 33 au niveau supérieur. L’étude le place du Néolithique moyen à l’âge de bronze (3500 à 1500 av. JC). Le dolmen a été restitué 500 m plus loin pour le protéger de l’érosion.

Eglise de Saint Pantaléon

Edifice roman (XIe siècle), transformé au cours du XIIe siècle. Une chapelle votive a été ajoutée en 1727 suite à la Grande peste qui a décimé la population provençale. A son chevet, on remarque une nécropole rupestre singulière aux tombes d’adultes et d’enfants taillées dans la roche (XIe et XIIe siècles).


Les jardins et les conservatoires

Jardin du monde à Apt

Réalisé en 1903, le jardin public évoque ces parcs citadins du XIXe siècle, incitants au voyage. Les arbres et les arbustes de France ont été rigoureusement sélectionnés : noyers, platanes, acacias, conifères. Cette fantaisie « aptésienne » est un parcours d’allées étroites, autour des pièces d’eau, mini grottes, rocailles et fontaines moussues. Véritable collection d’essences rares ou exotiques, on a acclimaté ici, des variétés venues de toutes les régions du monde : les bouddhiques gingko biloba, l’arbre « aux quarante écus », le févier du Canada, les soforas du Japon, les catalpas de Virginie, …Le jardin de la louve à Bonnieux Créé dans les années 90 par Nicole De Vesian, styliste chez Hermès, ce jardin a obtenu le label « jardin remarquable » en 2007. Ce jardin sublime la flore de la Provence avec sa palette de verts. Plusieurs espaces et niveaux favorisent le mariage entre minéral et végétal. L’ensemble apporte une atmosphère de sérénité et invite à la méditation. Contact : Sylvie Verger-Lanel 84480 Bonnieux Lalouve.bonnieux@gmail.com

Le Jardin botanique de la Citadelle à Ménerbes Sur les hauteurs du domaine de la Citadelle, le jardin a été aménagé sur 5 hectares de restanques antiques. La vue sur le Luberon et sur le vignoble y est superbe. Quatre cents espèces de plantes dont une grande variété de plantes médicinales, aromatiques, sauvages comestibles, et même magiques sont installées dans des grands bacs de bois. A chaque terrasse, son thème floral. Et pour prolonger la visite, découvrez sur place le Musée du Tire-Bouchon et les vins. Contact : Domaine de la Citadelle 84560 Ménerbes T. + 33 (0)4 90 72 41 58 jardindelacitadelle.com

Les jardins du château de Bourgane à Saint Saturnin lès Apt Autour d’une bastide du XVIIIe siècle, de grandes allées bordées d’arbres et de buis. Un bosquet, un jardin clos avec carré de buis et 3 bassins, des fontaines, écluses et tèses, jeux d’eaux, le jardin d’agrément, le verger et le potager de 12 ha. Créé en 1750, le parc est inscrit aux MH. Ouvert les weekends toute l’année, pour les Journées des jardins et du patrimoine. Contact : D943 84490 Saint Saturnin lès Apt T. + 33 (0)4 90 75 52 13 P. + 33 (0)6 09 40 36 97

Le potager d’un curieux à Saignon

Jardin conservatoire de légumes rares ou anciens, fleurs et herbes aromatiques. Depuis 20 ans, ces végétaux dont une cinquantaine de variétés de tomates et 200 variétés de vivaces sont cultivés dans ce jardin extraordinaire. Contact : La Molière 84400 Saignon T. + 33 (0)4 90 74 14 95 lepotagerduncurieux.org

Le verger-conservatoire d’amandiers à Apt

Collection nationale de 40 variétés d’amandiers : la Demi-tendre d’Apt, bien appréciée des nougatiers, la Verdale, la Princesse, … 150 plants d’arbres composent ce verger conservatoire, à voir en pleine floraison. Contact : PNRL 84400 Apt T. + 33 (0)4 90 04 42 00 www.parcduluberon.fr


Les musées Musée de géologie à la Maison du Parc du Luberon à Apt

Paysages sauvages ou ordonnancés par le travail des hommes, sites et patrimoine incomparables, faune et flore riches en diversité ont façonné l’identité du Luberon. Le Parc Naturel Régional, entre Alpes et Méditerranée créé en 1977, perpétue cette identité en entreprenant des opérations de protection de l’environnement, aménagement du territoire et de développement des activités adaptées. Au premier niveau d’un ancien hôtel particulier XVIIe siècle, la Maison du Parc propose une exposition permanente sur les milieux naturels, les habitats et les villages du Luberon. Une salle vidéo, un espace accueil, un jardin pour la détente parachèvent les aménagements. Dans les caves voûtées, le Musée de géologie est aménagé de manière très ludique ; son but est d’informer, éduquer et instruire sans ennuyer. Contact : Place Jean Jaurès 84400 Apt T. 04 90 04 42 00 info@parcduluberon.fr www.parcduluberon.fr

Musée d’Apt

Installé dans l’ancienne usine de fruits confits Marliagues qui occupait tout un quartier du centre-ville, le musée vous propose de découvrir les activités industrielles et traditionnelles du Pays d’Apt : l’ocre, la faïence et les fruits confits. A noter, l’une des plus belles collections de faïences fines d’Apt au monde : les terres mêlées. Contact : Sandra Poezevara T. 04 90 74 95 30

Musée de la boulangerie à Bonnieux

Ouvert en 1983, le musée est installé dans une bâtisse du XVIIe siècle, une ancienne boulangerie possédant un four de belle dimension. Une boulangerie est reconstituée avec pains, comptoir, balance, … Le musée explore les pratiques culturales, les civilisations agraires et leur outillage, l’industrialisation, la fabrication et retrace l’historique des différentes technologies du blé, la meunerie, minoterie et la panification à travers la présentation d’outils et de matériel agricole. Fermé du 1er novembre au 31 mars. Entrée gratuite Contact :

Musée de la Boulangerie

– 12 rue de la République 84480 Bonnieux T. 04 90 75 88 34 Matthieu Museum à Gargas Labellisée « Entreprise du Patrimoine Vivant » par le Ministère de la Culture, la société de Régis Mathieu a ouvert un nouvel espace, un showroom/Musée de la lustrerie. Plus de 100 luminaires originaux et copies du XVe au XXIe siècles nous plongent dans une véritable féérie de lumière, un voyage au coeur de l’évolution esthétique et des innovations techniques. Contact : Hameau des Sauvans 84400 Gargas T. 04 90 74 92 40 Musée du tire-bouchon à Ménerbes Collection privée de plus de 1200 pièces du monde entier, du XVIIe siècle à nos jours.

Les premiers tire-bouchons sont apparus vers le milieu du XVIIe s. et ont été sans doute inventés en pensant à la mèche vrillée du tire-bourre des armes à feu. Après les premières formes en « T », les artisans orfèvres ou les forgerons ont ensuite créé de véritables merveilles, des pièces uniques, personnalisées, en argent et en or, en ivoire ou en acier. La révolution industrielle a privilégié l’efficacité. La plus ancienne pièce du musée est française et date de la fin du XVIIe s. contact: 84560 Ménerbes T. + 33 (0)4 90 72 41 58 www.domaine-citadelle.com