sam. Déc 21st, 2024

Observatoire Francéclat Sur le fond d’un contexte incertain et pour le moins chahuté – conflit en Ukraine, explosion du coût de l’énergie, inflation…

– la filière française de l’horlogerie, bijouterie-joaillerie a brillé de mille feux en 2022 et validé de nouveaux records qui témoignent d’un exceptionnel dynamisme. La bijouterie joaillerie a enregistré un bond en avant de sa production, + 31% en 2022 s’élevant à 4,6 milliards d’¤ (c’est même depuis 2018, un doublement de la production que l’on observe !). Les ventes, quant à elles, ont enregistré une augmentation de 20% par rapport à 20213.

Et 2023 s’annonce aussi très positive. L’Observatoire Francéclat annonce déjà pour la production une augmentation de + 19% sur les 9 premiers mois de l’année 2023 sur une année record 2022 qui était déjà à + 31%. Concernant les ventes, toujours sur les 9 premiers mois de l’année, l’Observatoire Francéclat annonce une augmentation de + 7%.  

Des tendances ancrées mais un marché qui évolue

Source : étude CSA 2023 pour Francéclat Deux cibles privilégiées se confirment au fil des ans : les femmes (65%) et les moins de 35 ans. Ils considèrent même à 80% chacun que leurs bijoux sont indispensables à leur quotidien. 93% des possesseurs sont unanimes aussi quant au fait qu’ils conservent très longtemps leurs bijoux, un attachement dans le temps qui peut être lié au rapport émotionnel fort qu’ils entretiennent avec les bijoux.

D’autre part, en interrogant les répondants sur leur dernier achat, on retrouve bien une répartition quasi équivalente entre les achats de bijoux pour soi (54%) et ceux pour offrir (46%).

Le bijou reste un cadeau très prisé ! Les tendances de consommation en quelques chiffres :

• 72% des acheteurs ont au moins un bijou en or et 71%, au moins un bijou en argent.

• 68% possèdent 2 bracelets ou plus, 65% possèdent 2 paires de boucles d’oreilles ou plus.

• 88% conservent les bijoux qu’ils ne portent plus.

• 5% ont déjà eu recours à un site de location de bijoux.

Dernier achat :

• 54% étaient un achat pour soi versus 46% pour offrir.

• 61% étaient des achats coup de coeur / plaisir (73% pour les 50 ans et +).

• 72% ont acheté en magasin, 20% en ligne.

• Le prix (47%) et l’esthétisme du bijou (47%) sont les critères de choix principaux lors de l’achat.

Intentions :

• 53% ont l’intention d’acheter un bijou pour soi dans les 12 prochains mois, 63% pour offrir.  

DES MÉTIERS À LA FOIS TECHNIQUES ET CRÉATIFS PARTICULIÈREMENT RECHERCHÉS

Près de 1200 emplois ont été créés pour la seule production en bijouterie-joaillerie en 2022 avec désormais 11 000 personnes qui oeuvrent à fabriquer des bijoux et leurs composants, non sans tension sur la formation et le recrutement. Agrandissement d’ateliers existants ou créations de nouveaux sites de production témoignent de la confiance en un avenir porté par le développement des Maisons de la Place Vendôme dont l’empreinte se fait sentir sur tous les maillons de la chaîne. De nombreuses marques émergentes se lancent aussi aux côtés des acteurs historiques.

Toute la filière est mobilisée pour répondre aux enjeux de formation et de recrutement. Ainsi, parmi les initiatives, on peut noter, la signature en octobre dernier, d’une convention nationale entre Pôle emploi et l’Union Française de la Bijouterie, Joaillerie, Orfèvrerie, des Pierres & des Perles (UFBJOP) qui vise à promouvoir l’emploi ainsi que l’insertion professionnelle dans le secteur de la bijouterie-joaillerie et de l’orfèvrerie en France. La convention de partenariat entre Pôle emploi et l’UFBJOP4 s’articule autour de quatre axes majeurs :

• Développer les synergies territoriales entre les deux réseaux ;

• Promouvoir et améliorer l’attractivité des métiers du secteur de la bijouterie, de la joaillerie de l’orfèvrerie, des pierres et des perles et en faciliter l’accès ;

• Insérer, professionnaliser, accompagner le retour à l’emploi des demandeurs d’emploi et faciliter les recrutements au sein de la filière ;

• Favoriser l’inclusion des publics demandeurs d’emploi rencontrant des freins à l’accès au marché du travail.  

Les formations en France sont riches, exigeantes, nombreuses, variées, structurées et reconnues à l’international. Métiers d’art faisant appel à la créativité, métiers manuels requérant des savoir-faire précis, métiers de passion et de transmission, mais aussi métiers désormais empreints de technologie, il y en a vraiment pour tous les profils.

Voir le site ci-après qui recense les formations disponibles :

https://www.formations-hbjo.com/