© Charlotte OKAMURA
Le temps file : voilà tout juste un an que nous avons organisé notre premier éductour « aussi durable que possible », au Japon. Depuis, nous avons partagé un certain nombre de coups de cœur avec vous, mais impossible de faire l’impasse sur cette expérience !
Tout d’abord, un voyage durable, ça commence par la valise : un minimum de vêtements, un savon et un shampoing solides, des baguettes JNTO réutilisables pour tous. Poids total au départ : 8 kg ! Qui dit mieux ? Et bien sûr, les gourdes à eau achetées et offertes aux participants, une fois au Japon.
Sur place, impossible de vous décrire le programme par le menu, mais nous avons principalement visité le nord-est de Shikoku, incluant bien sûr la visite de Kamikatsu (au sud de Tokushima), « capitale » du zéro déchet au Japon, après avoir effectué un stop sur l’île d’Awaji, pour finir par un saut sur les îles de Teshima puis Shodoshima, avant de rejoindre Tokyo – en train, bien sûr !
Hélas, le format-même du famtrip ne permet pas de mettre en application ce à quoi nous aspirons : voyager loin moins souvent mais plus longtemps. En d’autres termes, la case « slow tourism » peut difficilement être cochée en éductour. De même, impossible de se rendre au Japon en vélo… Nous avons donc pris l’avion (vols directs, néanmoins) et espérons que les futurs visiteurs privilégieront un beau et long séjour dans l’Archipel plutôt que de multiples voyages « éclairs ». Mais nous ne sommes pas là pour jeter la pierre, juste lancer quelques idées.
Parmi lesquelles… Vivre des expériences aussi variées qu’authentiques : slow tourisme dans un centre de yoga et de méditation Zen (Zenbo Seinei), déjeuner avec visite de plantations bio (Awaji Nature Lab & Resort), marche entre deux temples du Pèlerinage des 88 temples, visite du Kamikatsu Zero Waste Center (avec dégustation de thés « Awa bancha ») et son hotel « Why », balade à vélo dans les ruelles et le long de la rivière dans la petite ville de Mima, etc.
Le durable, c’est également la préservation des traditions, illustrée entre autres par la visite d’une fabrique de sauce soja à Shodoshima (fûts en bois et cordes, savoir-faire artisanal, slow process), les rizières en terrasses régénérées par les résidents (Teshima), et la fabrication de brioche à la patate (si, si !) avec des agriculteurs, dans les montagnes près de Mima.
Sans parler de quelques incontournables tels que la visite du sanctuaire « Konpira-san » à Kotohira ou encore du très beau jardin Ritsurin à Takamatsu. Dans un style résolument contemporain, la Yokoo House et le Teshima Art Museum, sur l’île éponyme, nous ont enchantés – pour ne pas dire laissés bouche bée ! Tandis que le musée-jardin d’Isamu Noguchi nous a laissés interrogatifs…
Hors des sentiers battus la plupart du temps, nous avons apprécié les montagnes, les rivières, le rythme paisible des villages ruraux, nous ressourcer en fin de journée dans un onsen, et bien sûr : gouter à la cuisine locale, authentique et de saison dans les ryokan.
C’était un premier essai, nous savons que tout n’était pas parfait côté durable/responsable, mais nous ne comptons pas nous arrêter en si bon chemin.
Article rédigé par Charlotte de l’équipe du JNTO