sam. Nov 23rd, 2024

Les liens entre Versailles et Dior se tissent depuis la naissance de la Maison, en 1947. Christian Dior trouve en son architecture fastueuse une inépuisable source d’inspiration pour ses créations, à l’image des robes emblématiques nommées Trianon et Versailles. Un héritage perpétué et réinventé par ses successeurs au fil des saisons. Ces affinités électives ont continué de s’écrire en majesté avec le trompe-l’oeil créé par l’artiste Pierre Delavie, telle une fenêtre plongeant au coeur de la magnificence de la Chapelle royale. C’est dans ce monument imaginé par Jules Hardouin-Mansart que le Roi célébrait les plus grandes fêtes religieuses. Après avoir contribué à la rénovation du Hameau de la Reine et en finançant cette nouvelle restauration, la maison Dior a apporté une nouvelle fois son indéfectible soutien au château de Versailles, symbole de l’art de vivre à la française. Cet engagement s’inscrit dans une action globale et continue de mécénat, initiée dès 1991 par LVMH et ses Maisons

– la maison Dior étant particulièrement active

– en faveur de la préservation et du rayonnement du château de Versailles et de son domaine. Rappelons que LVMH avait entrepris, il y a plus de 25 ans, la restauration et l’équipement d’une large partie de l’aile nord du Château

– 1 700 m2 abritant les salles d’Afrique, de Crimée et d’Italie

– et rendu possible la réalisation de deux expositions historiques : Versailles et les tables royales en Europe (1993) puis Kangxi, Empereur de Chine (2004).

Par ailleurs, depuis 2011, le groupe LVMH a permis des acquisitions d’intérêt patrimonial majeur : le bureau de Marie-Antoinette conçu par Jean-Henri Riesener, ébéniste favori de la Reine ; trois vases exceptionnels de la Manufacture royale de Sèvres, pour les appartements de Madame Victoire. Dior et LVMH ont également soutenu la création contemporaine à Versailles, à l’occasion des expositions d’Anish Kapoor et d’Olafur Eliasson dans les jardins du château, en 2015 et 2016. En 2017, Louis Vuitton a été le mécène de l’exposition Voyage d’hiver qui a réuni un ensemble d’artistes majeurs de la scène artistique internationale. En outre, Moët Hennessy, mécène des expositions Louis XIV, l’homme et le roi (2009) et André Le Nôtre en perspectives (2013), a apporté un soutien spécifique pour la réhabilitation et les travaux d’embellissement des jardins et du parc du château, avec la restauration d’un ensemble de sculptures sur le thème de Bacchus et de L’Enlèvement de Proserpine par Pluton, sculpture de François Girardon, en  2005 ; puis avec la restauration végétale au sein du parc du château de l’Étoile royale, en 2010. En 2021, Parfums Christian Dior a permis de replanter 600 rosiers du bosquet de la Reine qui fait l’objet d’une restauration d’envergure pour retrouver toute la singularité végétale datant de l’époque de Marie-Antoinette.