Parmi les oeuvres phares de la vente, citons une robe Chanel de 1937 et un ensemble de la première collection « Trapèze » du tout jeune Yves Saint Laurent pour Dior qui lui valut le surnom de « Petit prince de la mode » en 1958. Une robe Balenciaga de 1962 au haut brodé d’hématite dont un modèle similaire est conservé par les Archives Balenciaga . Une jupe « cible » de 1970 par Pierre Cardin dialoguera avec de nombreuses pièces d’Yves Saint Laurent dont deux magnifiques vestes brodées par Lesage de la collection « Hommage aux peintres » printemps-été 1988.
Un autre modèle du couturier, une robe longue noire de 1997, est un prototype porté par Carla Bruni sur le podium. Suivront un tailleur en jean d’Alaïa de 1984 dont le même modèle a été immortalisé porté par la muse du couturier Farida Khelfa ; une robe de l’américain Halston de 1977 ; une sublime robe Versace de 1992 dont le même modèle a été porté par Madonna photographiée par Michiel Koppers et un manteau couleur absinthe de John Galliano pour Dior de 2004.
Les hommes ne seront pas oubliés grâce à un kilt en lainage chamois par Heidi Slimane pour Dior de 2004. Une sélection d’accessoires émaille également cette vente avec une pochette du soir Jacques Fath dans son écrin d’origine ayant appartenu à la duchesse de Windsor, une parure de Thierry Mugler de 1979, un sac du soir en satin évêque de Christian Lacroix haute couture 1989 dont le fermoir a été dessiné par Hervé van der Straeten.
Avec cette vacation, plus intime que les précédentes, Didier Ludot souhaite défendre un patrimoine typiquement français, rendre hommage aux artisans de la haute couture et faire connaître aux nouvelles générations des couturiers injustement oubliés. Avec des estimations allant de 120 à 12 000 € venez découvrir cent ans de Haute Couture chez Artcurial lors de l’exposition du 19 au 26 janvier. Une vente online comprenant 150 autres pièces de la collection Didier Ludot sera également visible chez Artcurial du 19 au 31 janvier.
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