mar. Avr 30th, 2024

Pourquoi un hôtel au Domaine de Chaumont-sur-Loire ?

Avec son architecture au parfait équilibre voulu par le prince et la princesse de Broglie, ses parcs et ses jardins exceptionnels surplombant le fleuve, le château est une des splendeurs des bords de Loire et l’image emblématique de son Domaine. Inscrit d’emblée dans les circuits touristiques, l’établissement a depuis 15 ans développé un projet ambitieux associant tant les préoccupations de sauvegarde du patrimoine et de l’environnement que la mise en place d’un projet culturel innovant et unique. Propriété de la Région Centre-Val de Loire depuis 2008, le Domaine de Chaumont-sur-Loire n’a eu de cesse de se développer à partir de ses trois points de force :

– le patrimoine, avec l’enrichissement des collections, ainsi qu’une attention particulière portée à la restauration et l’ouverture de nouveaux espaces, désormais investis par l’art contemporain et accessibles au public
– les jardins, avec l’agrandissement du circuit de visite des espaces naturels, la réalisation de jardins permanents, le développement de collections végétales et aussi l’ouverture du Festival International des Jardins à des thématiques d’actualité comme le réchauffement climatique, la biodiversité ou le biomimétisme,
– l’art avec l’ouverture du Centre d’arts et de nature et l’établissement d’une programmation “art contemporain” à la fois pointue et accessible, qui fait la part belle à une grande diversité de médiums.

Vivre une expérience culturelle à 360°

Fruits d’un constant dialogue entre une exigence de qualité et un souci de clarté, toutes ces actions ont nourri une idée singulière de la culture et construit une véritable philosophie du lieu, mettant notamment en évidence le pouvoir de la beauté, le rôle bénéfique de l’art, l’inventivité exemplaire de la nature, tout en donnant à réfléchir aux écueils engendrés par l’anthropocène. Pour le public, le Domaine de Chaumont-sur-Loire est devenu une expérience culturelle à 360°, en mesure de l’intéresser à toutes ses propositions. Ainsi, les amateurs de patrimoine apprécient-ils désormais l’incursion des œuvres dans les salles du Château et les amateurs d’art contemporain se laissent-ils subjuguer par les jardins de créateurs.

Ouvert 363 jours par an, le Domaine accueille plus de 500 000 visites à l’année. Attirés par ce lieu d’histoire à la programmation reconnue, tant en France qu’à l’étranger, les visiteurs sont de plus en plus nombreux à séjourner à proximité pour profiter plus longtemps de l’ambiance particulière du site et de son utopie artistique. L’offre du billet 2 jours progresse d’année en année. Après avoir créé 6 espaces de restauration répartis entre le Château, la Cour de la Ferme et le Festival International des Jardins, il ne manquait donc plus qu’un hôtel : Le Bois des Chambres.

Préserver et magnifier l’existant

Non loin du bois éponyme, sur le site de la Ferme Queneau, ancienne propriété des Broglie, un hôtel au charme vert a été inauguré au printemps 2022. Poursuivant un dialogue avec l’histoire du lieu, Le Bois des Chambres est né du sauvetage d’un ancien corps de ferme appartenant au Domaine. Restauration exemplaire d’un patrimoine en danger menée grâce au financement de la Région Centre-Val de Loire. À côté des bâtis réhabilités, deux nouvelles constructions abritent 39 suites et alcôves modulables, permettant des regroupements familiaux ou amicaux. Ouvertes sur l’extérieur, ces chambres au jardin sont intimement liées au végétal et incitent à la sérénité. L’art y tient une place importante. Sculptures, installations et photographies d’artistes reconnus, comme Luzia Simons, Quayola, Bob Verschueren ou encore Stéphane Guiran, viennent magnifier des espaces au design épuré mais néanmoins chaleureux.

Situé à deux pas du Château et de sa Saison d’art, du parc et du Festival International des Jardins, Le Bois des Chambres a été imaginé par l’architecte Patrick Bouchain et l’Atelier Construire, dirigé par Loïc Julienne. Hôtel d’arts et de nature, il bénéficie de l’ensemble des expertises du Domaine pour en célébrer l’esprit et en élargir l’hospitalité. Le Bois des Chambres n’est pas un hôtel comme un autre.

LE BOIS DES CHAMBRES, UN HÔTEL D’ARTS ET DE NATURE

Non loin du Domaine de Chaumont-sur-Loire, Le Bois des Chambres bénéficie de son savoir-faire d’excellence. Il a été imaginé et conçu en osmose avec lui, et permet d’en goûter l’esprit et l’expertise. Alliant simplicité, charme et authenticité des formes, des ambiances et des saveurs, il prolonge l’expérience de convivialité propre à l’ensemble du site, mais aussi son goût pour le jardin et pour la création.

Patrick Bouchain et Loïc Julienne ont conçu cet hôtel, dans un respect permanent de l’environnement existant, entre arts et nature. Résultat de la restauration d’une ancienne ferme et d’une création architecturale, l’hôtel comporte 39 chambres, un restaurant de 70 couverts avec une terrasse donnant sur une pièce d’eau, et deux espaces polyvalents pouvant accueillir séminaires et rencontres. Poétique et rebelle, l’hôtel incite à la lecture, à la découverte culturelle, à l’échange et résiste à toute tentation de standardisation des émotions et des sensations. Inutile de chercher un téléviseur dans les chambres. Il n’y en a pas !

Le choix d’une architecture à échelle humaine

D’abord intitulé « Une chambre au jardin », le projet conçu pour le Domaine de Chaumont-sur-Loire s’insère dans un cadre d’exception, exigeant et généreux. C’est le Domaine et son univers poétique singulier qui s’étend jusqu’à la Ferme Queneau. Paysage dans le paysage, il en reprend les lignes de force pour accompagner le promeneur de l’hôtel au Domaine.

Des jardins au jardin

Dans ce lieu, les jardins sont multiples, étroits et longs, comme issus des divisions successives d’une parcelle agricole. Délimités par des haies ou des allées d’arbres en espalier, ils ouvrent des chemins vers le cœur de la ferme, cachant ici une cour où se garer, abritant là un verger, traçant parfois des sillons de cultures maraîchères et proposant ailleurs un champ de fleurs ou d’aromates. Cette trame oriente les regards et les conduit de surprise en surprise dans un jeu permanent de rebondissements et de contrastes.

Circuler au jardin

Dans le projet, tout passe par les jardins. De sa voiture à l’accueil, de l’accueil au restaurant, du restaurant aux chambres, parfois de la chambre à son lit, l’hôte passe par le jardin. De ce parti pris naît la poésie du séjour en contact permanent avec la nature. Le parapluie quand il pleut, le manteau quand il gèle, l’ombrelle sous le grand soleil d’été font partie du paysage.

Une ferme au jardin

Les anciens corps de ferme sont les témoins d’un mode de vie en harmonie avec l’environnement régional : les charpentes sont redressées, les murs éboulés relevés, les sols de terre battue repris, les cheminées remises en service et les ouvertures des granges refaites avec modestie. Aucune isolation, aucun chauffage ne viennent trahir cette architecture proche de la nature. Seul un éclairage sobre y permet à la belle saison le déroulement d’activités culturelles.

Des chambres au jardin

Les chambres sont installées dans des constructions nouvelles qui dupliquent, comme des ombres portées, les anciens corps de ferme, dont ils reprennent gabarits et orientation. Construits en ossature bois isolée en paille et couverts de grandes tuiles, les bâtiments laissent sortir en façade les volumes en bois des lits clos. Ces alcôves forment des excroissances dans les jardins, allant parfois jusqu’à se désolidariser de l’architecture principale pour s’installer sur l’herbe.

Une table au jardin

L’ancienne maison d’habitation de la ferme a laissé la place à une salle de restaurant, qui offre aux convives une série d’espaces, ouvrant sur la terrasse de l’étang des saules, la cour de la ferme ou le jardin des plantes aromatiques. Réalisée en charpente métallique, la toiture telle une fleur aux pétales généreux est couverte de chaume.

Le confort au jardin

Le confort est d’abord celui de la couette ou de l’édredon, qui font du lit un espace de douceur chaleureuse. Le chauffage est assuré par une chaudière biomasse alimentée par des granulés qui distribue de l’eau chaude dans les radiateurs des chambres ou les planchers chauffants du restaurant. Si les granges ne sont ni isolées ni chauffées, les chambres sont, quant à elles, installées dans des constructions à isolation thermique renforcée. L’ouverture des fenêtres suffit au confort d’été.