mer. Juil 9th, 2025

Paris, le 23 juin 2025 – À l’approche des grandes vacances, de nombreuses discussions émergent sur les intentions des voyageurs·euses. On parle d’envies d’ailleurs plus authentiques, de séjours plus responsables, de ralentir le rythme ou d’éviter les lieux surfréquentés. Mais une fois le voyage lancé, les choix suivent parfois d’autres logiques : contraintes de budget, habitudes bien ancrées, besoin de facilité…  et parfois tout simplement le manque de solutions concrètes.

C’est ce que révèle le sondage réalisé par HomeExchange, première communauté mondiale d’échange de maisons, en collaboration avec l’institut Appinio, auprès de 1 000 Français·es. Une tension entre des aspirations durables de plus en plus fortes, et des réflexes issus du tourisme de masse bien installé.

Alors comment voyager autrement, sans forcément tout réinventer ? C’est ici que l’échange de maisons trouve tout son sens : une façon plus humaine, responsable et accessible de partir, en résonance avec les aspirations d’aujourd’hui.

 

1. Prévoir un budget mais rentrer avec une addition souvent plus salée

À l’heure de planifier leurs vacances, 36% des Français·es déclarent budgétiser tout à l’avance, tandis que près d’un·e sur deux s’engagent à rester “à peu près dans les clous”.

Et pourtant, une fois les valises posées, plus de 6 Français·es sur 10 dépassent leur budget initial, dont plus de la moitié avec un écart pouvant généralement aller jusqu’à +25%. Un chiffre révélateur d’un déséquilibre entre bonne volonté budgétaire et réalité des dépenses.
 

2. Aspirer à plus d’authenticité mais suivre finalement les chemins balisés

L’idée de se connecter véritablement à l’environnement qu’on visite séduit de plus en plus les voyageurs·euses. Près de 9 Français·e sur 10 intègrent l’immersion locale comme l’un des critères clés de leurs vacances idéales, et 45% disent suivre les recommandations des habitant·es pour explorer leur destination.

Mais dans les faits, seuls 15% estiment avoir vraiment réussi à vivre cette immersion lors de leurs dernières vacances d’été. Ils sont par exemple 53% à avoir fréquenté des plages ou sentiers très populaires, 44% à avoir visité des sites culturels majeurs, et 27% à avoir fait du shopping dans des grandes enseignes commerciales très prisées. Des réflexes rassurants, surtout quand le temps manque pour préparer son séjour ou qu’on découvre une destination pour la première fois.

 

3. Imaginer des vacances loin de la foule mais opter pour des choix familiers

Près de 40% des Français·es déclarent rêver de destinations hors des sentiers battus, tout en étant en quête de confort et de tranquillité.

Mais lorsqu’il s’agit de passer à l’action, ils·elles sont encore nombreux·euses à se rendre dans des lieux très prisés : 23% ont voyagé l’année dernière en pleine saison estivale vers des destinations connues pour leur forte affluence (Côte d’Azur, Barcelone, Venise, Bali etc.), et 25% les ont visitées hors saison.

Côté hébergement, les choix restent classiques : hôtels clubs (18,3%), campings (16,5%), locations courte durée (14,7%). Des décisions parfois prises “par défaut”, guidées par des contraintes logistiques, l’influence sociale ou simplement par envie de s’en remettre à ce que l’on connaît déjà.

 

4. Rêver de vacances plus vertes mais peiner encore à passer à l’acte

45% des Français·es considèrent l’écologie comme un critère “essentiel” pour leurs vacances idéales (note entre 8 et 10 sur 10).

Un idéal qui se heurte à la réalité des choix : seul·es 8,5% déclarent l’intégrer concrètement dans leur séjour et 38% ne l’ont pas du tout pris en compte. En cause ? Des freins structurels et économiques avant tout. D’après le sondage, les moyens financiers et le transport arrivent en tête des obstacles à un tourisme plus responsable.

 

 Et si l’échange de maisons était la réponse aux paradoxes du voyage ?

Voyager autrement, c’est possible — et c’est déjà une réalité pour des milliers de personnes. Pour 175€ par an, les membres HomeExchange échangent leur maison librement, découvrant un chez-soi ailleurs tout en rejoignant une communauté chaleureuse. À la clé : 35% d’économies en moyenne sur une semaine de vacances — de quoi alléger la note ou profiter davantage sur place.

Mais c’est surtout l’expérience humaine qui fait la différence. Dormir dans une maison habitée, suivre les conseils des hôtes, échanger quelques mots avec les voisin·es… 59% des membres disent tisser plus de liens locaux qu’en location classique. Voyager autrement, c’est peut-être ça : découvrir un lieu à travers celles et ceux qui y vivent.

Avec l’échange de maisons, on ne choisit pas toujours une destination tirée d’une carte postale : on se laisse guider par les demandes ou les opportunités. En France, 75% des logements HomeExchange sont situés hors des grandes agglomérations, là où l’on respire mieux, où l’on prend le temps.

Et comme 81% sont des résidences principales, l’échange repose sur l’existant, limitant l’impact environnemental. Moins de constructions, plus de liens. Et un budget allégé, qui peut permettre de privilégier un train à un vol, tout en gardant une vraie qualité de séjour — plus humaine, plus locale, plus respectueuse.

 

« Ce que nous disent nos membres chaque jour est clair : l’envie de voyager autrement est là. Avec plus de lien, de sens, et de respect. Ce qui bloque encore, ce sont souvent des freins bien réels — économiques, pratiques, ou tout simplement un manque de solutions visibles.

Je suis convaincu qu’on peut faire bouger les lignes avec des propositions concrètes, accessibles et profondément humaines. L’échange de maisons, c’est une autre façon de voyager, plus simple, plus juste, qui reconnecte les personnes aux territoires, et les voyageur·euses entre eux·elles -loin des logiques de consommation rapide du tourisme » commente Charles-Edouard Girard, cofondateur de HomeExchange.

 

 

 


 

Méthodologie de l’étude

Cette étude repose sur dix questions portant sur les intentions idéales de voyage des Français·es, ainsi que sur leurs pratiques réelles lors des vacances estivales 2024. Elle vise à mieux comprendre l’écart entre ces aspirations générales et les comportements concrets, et à montrer en quoi l’échange de maisons peut offrir une réponse accessible et adaptée à ces paradoxes.

L’enquête a été réalisée avec Appinio auprès de 1 000 Français·es représentatifs de la population nationale.

 

À propos de HomeExchange

HomeExchange, première communauté mondiale d’échange de maisons, permet aux voyageurs·euses d’échanger leur maison ou appartement en toute sécurité, sans transaction financière entre eux·elles. La plateforme se distingue comme une solution d’hébergement responsable, aidant ses membres à réduire leur impact environnemental et à voyager comme des locaux, au profit d’un tourisme plus égalitaire et circulaire. Après avoir développé avec succès leur première entreprise, GuesttoGuest, Emmanuel Arnaud et Charles-Edouard Girard ont levé 40 millions d’euros et ont acquis plusieurs plateformes : Trampolinn, Itamos, HomeForHome, Knok, HomeExchange, Echangedemaison, NightSwapping et Love Home Swap. En 2019, ces communautés ont été réunies sous la marque phare HomeExchange. Fin 2021, HomeExchange a lancé HomeExchange Collection, une offre complémentaire exclusive permettant aux voyageurs·euses partageant les mêmes valeurs d’échanger des maisons d’exception. En 2024, HomeExchange a enregistré une croissance de 45%, avec plus de 460 000 échanges réalisés et 200 000 membres dans plus de 155 pays. Aujourd’hui, un échange est finalisé chaque minute sur la plateforme, illustrant le dynamisme d’une communauté engagée. Certifiée B Corp depuis 2022, la société emploie plus de 140 personnes et siège à Cambridge (Massachusetts) et Paris.