Histoire de la Plaza de Toros de la Real Maestranza

Tout d’abord, il est important de noter que les arènes de Séville tirent leur nom de l’institution militaire laïque, la Real Maestranza, qui en est toujours propriétaire. À l’origine, cette institution était dédiée à la formation des nobles aux techniques militaires équestres. Aujourd’hui, elle est surtout reconnue pour la possession de ces célèbres arènes, ainsi que pour son rôle dans la promotion des arts taurins et équestres.

Les arènes

Concernant les arènes, leur construction a débuté en 1761 et s’est achevée 120 ans plus tard. Elles ont été conçues pour remplacer les anciennes arènes en bois, de forme rectangulaire, qui ne convenaient plus pour les corridas. Les arènes de Séville ont été bâties en plusieurs phases et sur des vestiges, ce qui leur confère une forme unique : elles ne sont ni rondes ni ovales. Cette particularité les distingue des autres arènes en Espagne. À la différence des autres arènes du pays, la Maestranza de Séville est intégrée au centre-ville : à l’exception de la façade qui donne sur le **Guadalquivir**, elle est complètement entourée de bâtiments.

La tauromachie

La tauromachie est une composante essentielle de la culture des Sévillans et de leurs traditions, tout comme le flamenco. Autrefois pratiquée à cheval, elle servait de formation pour les chevaliers. De nos jours, les toréadors exercent principalement à pied. De nombreux matadors emblématiques ont foulé le sol de ces arènes, tels que Juan Belmonte, Pedro Romero, et José Delgado, pour n’en nommer que quelques-uns.